EH : ésipode 8

Episode 8

La situation est désastreuse : Jean prêt à se suicider, Salvatore ne sachant plus trop quoi faire et toute la masse de gens qui encerclait en quête des meilleures places s’il devait se passer quelque chose

-        Salvatore ne t’approche pas de moi, dit Jean en larmes

-        Ne fais pas ça Jean, je t’en supplie nous allons tout arranger entre nous

-        Que t’as t-il dit le barman ?

-        Tu le sais bien Jean, c’est toi qui étais avec la victime ce fameux soir du 14 avril

-        Arrête Salvatore, je te jure, je n’ai pas tué Rose

-        Je n’ai jamais rien dit de tel. Par pitié pose se revolver et rentrons. Nous avons à parler sérieusement et…

-        Arrête ces dire ces conneries Salvatore… Je sais comment va se passer la suite… Je suis le dernier suspect identifié avec la victime. Tout m’accuse à présent. Mais je ne l’ai pas tué bon dieu !

-        Arrête s’il te plait ! Je ne te raconte pas de salade. Tu es plus qu’un ami pour moi ; cela fait plus de 10 ans que nous travaillons ensemble. Quoi que tu as fais et quoi qu’il t’arrive, je serais toujours derrière toi. Et maintenant pose se revolver. Parlons ensemble, rien que toi et moi…

Et Jean s’effondrait en larme au cœur de la foule. Salvatore alla le réconforter et ordonna aux gendarmes d’évacuer la foule.

-        Qu’est ce qu’il t’arrive bon dieu, ne pleure pas comme ça, nous arriverons à prouver que tu n’y es pour rien..

-        C’est bien pire que cela Salvatore..

-        Mais qu’est-ce que tu racontes ?! Ne te laisse pas aller comme ça. Tout ira bien tu verras. Je t’ai dit, nous trouverons le vrai coupable.

Et c’est au bureau de Salvatore que nos deux compères continuèrent la discussion, loin de l’agitation de la discothèque.

-        Dis moi ce que tu as fait ce soir là

-        J’ai rencontré cette dénommée Rose en boite de nuit il y a bien longtemps…nous allions régulièrement dans cette boite de nuit et nous y étions le soir en question. J’avais bien vu que le courant passait bien entre nous et je lui ai proposé ce soir là de la ramener chez elle.

-        Et ensuite… tu l’as ramené ?

-        Oui, je l’ai déposé devant chez elle, au 108 rue du général De gaulle, le grand immeuble là tu vois ?

-        Oui et ensuite ?

-        Rien, il ne s’est rien passé. Elle est rentrée chez elle, je suis rentré chez moi. Je te dis que je ne l’ai pas tué ! Je ne la connaissais pas avant notre rencontre ! Et je l’aimais cette femme ! Je n’ai aucune raison… je ne l’ai pas tué crois moi sur parole Salvatore.

-        Je te crois Jean, je te crois… mais pour Rose seulement.

Et Jean baissa son regard…

-        Tu avais déjà vu Anna auparavant ? C’était une amie de Rose… d’après le 3^ème témoin, Françoise, elle m’a dit que…

-        … oui je la connaissais. Tu l’as su quand ?

-        Quoi

-        Ne tourne pas autour du pot Salvatore… C’est qui le meurtrier d’Anna ?

                -     Je dirais même assassin et je ne vais pas te cacher que tout mes soupçons se tournent vers une et seule personne.